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Flash Islam N° 6
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Flash Islam N° 6
FLASH ISLAM N°6
HADITH, PAROLES ET TRADITIONS DE MOUHAMMAD (SAW)
Le Prophète (SAW)a dit :
«Quiconque des adorateurs récite la sourah Al Fâtiha et Âyatoul Qoursiyye ne sera pas atteint par le mauvais œil d’un être humain ou d’un djin ». [Rapporté par Al-Daïlami]
Commentaire :
Ce Hadith nous montre le grand mérite et les grandes récompenses de la lecture de la sourah Al Fâtiha et Âyatoul Qoursiyye.
DOU’A POUR LA PLENITUDE DANS LES BIENS :
الَهُمَّ اجَعَلْ اَوْسَعَ رِزْقِكَ عَلَيَّ عِنْدَ كِبَرِ سِنّيِ وَانْقِطَاعِ عُمْرِي
Al Hoummadj a’l aws’a rizqika ‘alayya ‘inda qibari sinni wa inqitâ’i ‘omri.
« O Allah fasse que les biens que tu m’accordes soient plus larges quand j’aurais atteint l’âge avancé et que mes jours seraient comptés.»
NOMS MUSULMANS :
GARCONS : --- Haïbâne : craint, vénéré, respecté.
--- Tawfîq: assistance accordée par Dieu, succés, réussite.
--- Djâde : bon, excellent, généreux, pluie légère.
FILLES : --- Saniyya : d’une beauté éclatante, de nature noble, élevée.
--- Shabîba : La jeunesse, le commencement.
--- Shâdiya : qui chante mélodieusement.
IREZ-VOUS A LA PÊCHE CE JOUR LA ?
Vous aimez pêcher ?
Ce n’est pas votre hobby ?
Et pourtant il y a bien un jour dans l’année où néophytes et experts partent à la pêche pour pêcher un… poisson d’avril.
En effet parmi les coutumes qui résultent de notre élan enthousiaste et insouciant à suivre le modèle de vie non islamique se trouve une coutume très répandue, celle du poisson d’avril. Mentir durant ce jour, tromper quelqu’un ou le ridiculiser sont non seulement autorisés mais encouragés par ce phénomène de société. Celui qui se montrera le plus rusé, le plus malin ou fera preuve d’imagination féconde et aiguisée sera digne des appréciations les plus élogieuses.
Cette plaisanterie, pour ne pas dire mauvaise plaisanterie, a déjà causé combien de tort à la vie, aux biens de bon nombre de personnes….
Du point de vue de l’éthique, le coté pernicieux et funeste de cet événement n’est pas à démontrer. Par contre son explication historique, tant peu soit-elle authentique, est intimement liée à des antécédents religieux et se révèle être tout à fait déplorable pour ceux qui croient à la sainteté de Issa (‘alayhis salâm).
D’ou vient le poisson d’avril ?
Les historiens ont émis des avis divergents à propos de son origine.
Certains historiens disent qu’en France, avant le 17 ième siècle, le début de l’année s’ouvrait avec le mois d’avril. Les romains avaient l’habitude de vénérer leur déesse Vénus pendant ce mois. La traduction de Vénus en grecque était Aphrodite et il est possible que l’origine du mot avril vient de cette nomination grecque (Encyclopédie Britannica 15 ième édition vol8 p 292).
Ainsi, le début du mois d’avril correspondait au premier jour de l’année et à la célébration d’une déesse. Les gens organisaient des festivités dans lesquelles les plaisanteries et les moqueries égayaient l’atmosphère. Les cadeaux que l’on s’offrait prenaient parfois des tournures de moqueries. Et petit à petit le poisson d’avril prit forme.
L’histoire rapporte également une autre version de l’origine de cet événement. Il est dit que le 21 mars était le début du changement de saison. Certaines personnes interprétaient cela comme une moquerie du ciel. Puisque la nature se gausse de nous, alors nous aussi durant cette période on va se moquer les uns les autres ; naouzobillah (Britannica vol 1 p 496).
Qu’ils l’ont fait pour suivre les « railleries » de la nature ou pour se venger d’elle, cela reste indéterminé.
Les hommes qui tenaient Jésus se moquaient
de lui et le frappaient en ce jour
Une troisième version est rapportée par l’encyclopédie Larousse qui affirme être l’explication la plus authentique.
Elle mentionne que selon les traditions juives et chrétiennes, le premier avril correspond à la date à laquelle les romains et les juifs ont fait de Jésus la cible de leur moquerie et railleries. Cet incident est mentionné dans la bible :
« Les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui et le frappaient. Ils lui voilèrent le visage et ils l’interrogeaient en disant devine qui t’a frappé et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres injures » (Luc 22 ; 63-65).
Les textes bibliques rapportent également que Issa (‘alayhis salâm) fut tout d’abord présenté à la cour de justice juive avant d’être transféré au tribunal de Pons Pilate afin d’être jugé. Mais ce dernier l’envoya vers le tribunal d’Hérode qui de nouveau le retourna chez Pilate. Selon le Larousse, le but de ce va-et-vient entre les deux tribunaux était de prendre en dérision Hazrat Issa (‘alayhis salâm) et de lui infliger des peines et difficultés. Le premier du mois d’avril commémorerait ainsi cet incident honteux.
Le Larousse met encore plus d’emphase sur l’aspect tragique de cette dernière version en précisant que le mot poisson a été substitué à celui de poison dont la signification reflète la souffrance et la douleur qui entache l’événement. Ainsi cette coutume était maintenue en souvenir des difficultés subies par Issa (‘alayhis salâm).
Mais tel n’est pas l’avis de tout le monde Un autre auteur français a apporté une explication différente et pour le moins originale sur le mot poisson. Selon lui le mot poison n’a pas sa place dans l’histoire. Poisson est bel et bien le mot utilisé dés le départ. Cependant il correspondrait aux initiales de 5 mots dont la signification se rapporte à Jésus, fils, messie, Allah et rançon (Encyclopédie arabe Farid wa djaddi vol 1 p 21,22).
Quoiqu’il en soit, le Larousse défend rigoureusement sa version, témoins à l’appui. Mais ce qu’il y a de plus surprenant dans cette affaire c’est que cette piteuse histoire n’a suscité aucun remous dans les sphères religieuses.
Qu’elle n’effleure la sensibilité religieuse de personne c’est une chose, mais que tout le monde s’associe pour célébrer aveuglement et ironiquement cet événement pitoyable qui rappelle l’avilissement d’un Prophète de Dieu voir même plus selon l’affinité religieuse, c’est une attitude qui interpelle quand même notre conscience.
Ces faits, au lieue d’être tourné en dérision, auraient du créer l’indignation et la consternation surtout dans le cœur de ceux qui ont fait de Jésus la figure emblématique la plus sacré de leur religion.
Une coutume religieuse étrangère à l’Islam
Il n’en demeure pas moins que très probablement le poisson d’avril tire son origine d’un événement religieux étranger à l’Islam. Des fêtes vénusiennes en passant par l’imitation des facéties de la nature et du souvenir des tribulations de Jésus chez les romains, quel que soit la vraie version des faits, elle sera néanmoins empreinte d’idolâtrie ou d’impudence ou d’humiliation qui sont des éléments sévèrement réprimandés dans l’Islam et du coup estampille cette coutume du cachet de l’interdiction.
En résumé trois facteurs d’interdiction se dégagent de cette pratique :
1) Prohibition du mensonge et de la tromperie dans l’Islam.
Notre Bien-aimé Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) nous en a mis en garde :
« Malheur à celui qui parle et ment pour faire rire les gens, malheur à lui, malheur et destruction à lui » (Abou Daoud vol 2 p 233)
Notre Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit également :
« L’Imâne du musulman ne sera pas complet tant qu’il n’abandonne pas le mensonge que ce soit pour rire ou pour disputer, même s’il dit la vérité en exagérant » (Mousnad Ahmad)
Le mensonge est en faîte une grosse trahison envers l’autre.
« C’est une grande perfidie de ta part que tu t ‘adresse à ton frère qui te croit véridique alors que tu es entrain de le mentir » (Abou Daoud)
2) Interdiction de la malveillance :
Il est rapporté du Messager d’Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) que « le (vrai) musulman est celui dont les autres sont protégées (des méfaits) de sa langue et de sa main » ( Boukhâri et Muslim)
3) Qu’un musulman juge de lui même ! Une coutume dont l’origine prend sa source dans l’idolâtrie ou l’indécence ou rabaisse un Prophète de Dieu mérite-t-elle notre adhésion ?
On ne devrait pas prendre cette pratique avec légèreté et se laisser piéger dans le filet des coutumes illicites. En réfléchissant quelque peu sur l’origine et la réalité du poisson d’avril on comprendra, Insha’Allah, l’importance de ne pas aller à la pêche ce jour là.
Mft Louqman A.S. I.
HADITH, PAROLES ET TRADITIONS DE MOUHAMMAD (SAW)
Le Prophète (SAW)a dit :
«Quiconque des adorateurs récite la sourah Al Fâtiha et Âyatoul Qoursiyye ne sera pas atteint par le mauvais œil d’un être humain ou d’un djin ». [Rapporté par Al-Daïlami]
Commentaire :
Ce Hadith nous montre le grand mérite et les grandes récompenses de la lecture de la sourah Al Fâtiha et Âyatoul Qoursiyye.
DOU’A POUR LA PLENITUDE DANS LES BIENS :
الَهُمَّ اجَعَلْ اَوْسَعَ رِزْقِكَ عَلَيَّ عِنْدَ كِبَرِ سِنّيِ وَانْقِطَاعِ عُمْرِي
Al Hoummadj a’l aws’a rizqika ‘alayya ‘inda qibari sinni wa inqitâ’i ‘omri.
« O Allah fasse que les biens que tu m’accordes soient plus larges quand j’aurais atteint l’âge avancé et que mes jours seraient comptés.»
NOMS MUSULMANS :
GARCONS : --- Haïbâne : craint, vénéré, respecté.
--- Tawfîq: assistance accordée par Dieu, succés, réussite.
--- Djâde : bon, excellent, généreux, pluie légère.
FILLES : --- Saniyya : d’une beauté éclatante, de nature noble, élevée.
--- Shabîba : La jeunesse, le commencement.
--- Shâdiya : qui chante mélodieusement.
IREZ-VOUS A LA PÊCHE CE JOUR LA ?
Vous aimez pêcher ?
Ce n’est pas votre hobby ?
Et pourtant il y a bien un jour dans l’année où néophytes et experts partent à la pêche pour pêcher un… poisson d’avril.
En effet parmi les coutumes qui résultent de notre élan enthousiaste et insouciant à suivre le modèle de vie non islamique se trouve une coutume très répandue, celle du poisson d’avril. Mentir durant ce jour, tromper quelqu’un ou le ridiculiser sont non seulement autorisés mais encouragés par ce phénomène de société. Celui qui se montrera le plus rusé, le plus malin ou fera preuve d’imagination féconde et aiguisée sera digne des appréciations les plus élogieuses.
Cette plaisanterie, pour ne pas dire mauvaise plaisanterie, a déjà causé combien de tort à la vie, aux biens de bon nombre de personnes….
Du point de vue de l’éthique, le coté pernicieux et funeste de cet événement n’est pas à démontrer. Par contre son explication historique, tant peu soit-elle authentique, est intimement liée à des antécédents religieux et se révèle être tout à fait déplorable pour ceux qui croient à la sainteté de Issa (‘alayhis salâm).
D’ou vient le poisson d’avril ?
Les historiens ont émis des avis divergents à propos de son origine.
Certains historiens disent qu’en France, avant le 17 ième siècle, le début de l’année s’ouvrait avec le mois d’avril. Les romains avaient l’habitude de vénérer leur déesse Vénus pendant ce mois. La traduction de Vénus en grecque était Aphrodite et il est possible que l’origine du mot avril vient de cette nomination grecque (Encyclopédie Britannica 15 ième édition vol8 p 292).
Ainsi, le début du mois d’avril correspondait au premier jour de l’année et à la célébration d’une déesse. Les gens organisaient des festivités dans lesquelles les plaisanteries et les moqueries égayaient l’atmosphère. Les cadeaux que l’on s’offrait prenaient parfois des tournures de moqueries. Et petit à petit le poisson d’avril prit forme.
L’histoire rapporte également une autre version de l’origine de cet événement. Il est dit que le 21 mars était le début du changement de saison. Certaines personnes interprétaient cela comme une moquerie du ciel. Puisque la nature se gausse de nous, alors nous aussi durant cette période on va se moquer les uns les autres ; naouzobillah (Britannica vol 1 p 496).
Qu’ils l’ont fait pour suivre les « railleries » de la nature ou pour se venger d’elle, cela reste indéterminé.
Les hommes qui tenaient Jésus se moquaient
de lui et le frappaient en ce jour
Une troisième version est rapportée par l’encyclopédie Larousse qui affirme être l’explication la plus authentique.
Elle mentionne que selon les traditions juives et chrétiennes, le premier avril correspond à la date à laquelle les romains et les juifs ont fait de Jésus la cible de leur moquerie et railleries. Cet incident est mentionné dans la bible :
« Les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui et le frappaient. Ils lui voilèrent le visage et ils l’interrogeaient en disant devine qui t’a frappé et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres injures » (Luc 22 ; 63-65).
Les textes bibliques rapportent également que Issa (‘alayhis salâm) fut tout d’abord présenté à la cour de justice juive avant d’être transféré au tribunal de Pons Pilate afin d’être jugé. Mais ce dernier l’envoya vers le tribunal d’Hérode qui de nouveau le retourna chez Pilate. Selon le Larousse, le but de ce va-et-vient entre les deux tribunaux était de prendre en dérision Hazrat Issa (‘alayhis salâm) et de lui infliger des peines et difficultés. Le premier du mois d’avril commémorerait ainsi cet incident honteux.
Le Larousse met encore plus d’emphase sur l’aspect tragique de cette dernière version en précisant que le mot poisson a été substitué à celui de poison dont la signification reflète la souffrance et la douleur qui entache l’événement. Ainsi cette coutume était maintenue en souvenir des difficultés subies par Issa (‘alayhis salâm).
Mais tel n’est pas l’avis de tout le monde Un autre auteur français a apporté une explication différente et pour le moins originale sur le mot poisson. Selon lui le mot poison n’a pas sa place dans l’histoire. Poisson est bel et bien le mot utilisé dés le départ. Cependant il correspondrait aux initiales de 5 mots dont la signification se rapporte à Jésus, fils, messie, Allah et rançon (Encyclopédie arabe Farid wa djaddi vol 1 p 21,22).
Quoiqu’il en soit, le Larousse défend rigoureusement sa version, témoins à l’appui. Mais ce qu’il y a de plus surprenant dans cette affaire c’est que cette piteuse histoire n’a suscité aucun remous dans les sphères religieuses.
Qu’elle n’effleure la sensibilité religieuse de personne c’est une chose, mais que tout le monde s’associe pour célébrer aveuglement et ironiquement cet événement pitoyable qui rappelle l’avilissement d’un Prophète de Dieu voir même plus selon l’affinité religieuse, c’est une attitude qui interpelle quand même notre conscience.
Ces faits, au lieue d’être tourné en dérision, auraient du créer l’indignation et la consternation surtout dans le cœur de ceux qui ont fait de Jésus la figure emblématique la plus sacré de leur religion.
Une coutume religieuse étrangère à l’Islam
Il n’en demeure pas moins que très probablement le poisson d’avril tire son origine d’un événement religieux étranger à l’Islam. Des fêtes vénusiennes en passant par l’imitation des facéties de la nature et du souvenir des tribulations de Jésus chez les romains, quel que soit la vraie version des faits, elle sera néanmoins empreinte d’idolâtrie ou d’impudence ou d’humiliation qui sont des éléments sévèrement réprimandés dans l’Islam et du coup estampille cette coutume du cachet de l’interdiction.
En résumé trois facteurs d’interdiction se dégagent de cette pratique :
1) Prohibition du mensonge et de la tromperie dans l’Islam.
Notre Bien-aimé Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) nous en a mis en garde :
« Malheur à celui qui parle et ment pour faire rire les gens, malheur à lui, malheur et destruction à lui » (Abou Daoud vol 2 p 233)
Notre Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit également :
« L’Imâne du musulman ne sera pas complet tant qu’il n’abandonne pas le mensonge que ce soit pour rire ou pour disputer, même s’il dit la vérité en exagérant » (Mousnad Ahmad)
Le mensonge est en faîte une grosse trahison envers l’autre.
« C’est une grande perfidie de ta part que tu t ‘adresse à ton frère qui te croit véridique alors que tu es entrain de le mentir » (Abou Daoud)
2) Interdiction de la malveillance :
Il est rapporté du Messager d’Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) que « le (vrai) musulman est celui dont les autres sont protégées (des méfaits) de sa langue et de sa main » ( Boukhâri et Muslim)
3) Qu’un musulman juge de lui même ! Une coutume dont l’origine prend sa source dans l’idolâtrie ou l’indécence ou rabaisse un Prophète de Dieu mérite-t-elle notre adhésion ?
On ne devrait pas prendre cette pratique avec légèreté et se laisser piéger dans le filet des coutumes illicites. En réfléchissant quelque peu sur l’origine et la réalité du poisson d’avril on comprendra, Insha’Allah, l’importance de ne pas aller à la pêche ce jour là.
Mft Louqman A.S. I.
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