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Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs
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Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs
salam walaykum wa rahmatuAllah wa barakatuhou, Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. Je vous souhaite une bonne écoute barakAllahou fikoum.
Ouverture du colloque par Makkram Abbès et Marina Mestre
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Organisé par les laboratoires Triangle Action, discours, pensée politique et économique (UMR 5206), Cerphi Centre d’Etudes en Rhétorique, Philosophie et Histoire des Idées, Ciham Centre Interuniversitaire d’Histoire et d’Archéologie Médiévales à l’Ecole normale supérieure Lettres et sciences humaines, ce colloque international est conçu comme un moment de débat scientifique et d’échanges sur les enjeux sociaux de l’écriture de l’histoire, dès lors que l’on traite du monde arabo-musulman, de ses rapports avec les sociétés occidentales et, plus particulièrement, de la transmission des savoirs entre les deux mondes au Moyen Âge. Dans le cadre de ce colloque, nous souhaitons discuter des questions suivantes :
La philosophie dans le monde arabo-musulman au Moyen Âge
Dans son livre l’ Obtention du bonheur, al-Fârâbî (Xe siècle) présente la philosophie qui est d’après lui "la science suprême" et "la science la plus ancienne" comme le produit des Chaldéens (peuples d’Irak) transmis aux Egyptiens, puis aux Grecs, ensuite aux Syriaques, enfin aux Arabes. Cette présentation insiste sur la pérégrination des savoirs antiques dans différentes ères géographiques et linguistiques et sur leur appropriation par la culture arabo-musulmane à un moment donné de l’histoire. Certains affirment, toutefois, que la « falsafa ne coïncide pas totalement avec notre "philosophie" » (Rémi Brague, Au moyen du Moyen Âge, p. 238), et pensent que le travail des philosophes arabes serait dépourvu de ce qui caractérise celui des Grecs : la recherche libre du savoir. D’autres estiment que l’ère géographique dominée par la culture arabo-musulmane pendant le Moyen Âge serait restée faiblement hellénisée, donc étrangère aux dynamiques intellectuelles et scientifiques qui ont animé leurs prédécesseurs grecs. Al-Fârâbî était-il donc en droit de revendiquer l’appropriation des savoirs antiques ? Par ailleurs, les connaissances produites en terre d’islam en fait de sciences et de philosophies ont-elles été foncièrement différentes de ce qui est né en Grèce et de qui sera élaboré en Occident au Moyen Âge et plus tard ? Les spécialistes de la philosophie arabe du Moyen Âge sont invités à débattre de la nature et de l’ampleur des productions scientifiques et philosophiques qui ont eu lieu en terre d’islam à cette époque.
La question de l’hellénisation du Proche-Orient à l’époque médiévale
La circulation des sciences "exactes" produites en pays d’Islam vers l’Europe, à partir de la fin du XIe siècle
Avicenne et son emprise sur la pensée postérieure, tant en terre d’Islam qu’en Occident
Débat
Traduction, langage et pensée philosophiques
La transmission des textes pose bien évidemment des problèmes cruciaux de traduction. Sur cette question, et dans la lignée des auteurs du XIXe siècle, des chercheurs écrivent aujourd’hui que les langues sont inégalement capables d’absorber puis de véhiculer la philosophie et la pensée scientifique. Cela impliquerait que certains peuples et nations seraient, du fait même de leurs systèmes linguistiques, réfractaires à la réception de la science. Ainsi, parce qu’elle serait essentiellement poétique ou de nature « religieuse » (S. Gouguenheim, Aristote au Mont Saint Michel, p. 136), la langue arabe serait incapable d’être le véhicule de notions abstraites et de raisonnements élaborés. Les intervenants sont invités à débattre des rapports entre langue et pensée et des différentes formes d’expression des savoirs scientifiques.
La logique d’Aristote et le modèle démonstratif chez les philosophes arabes classiques
Langue arabe et logique grecque
Traduire et lire un texte scientifique
En quel sens peut-on parler des racines d’une culture ?
Débat
La transmission des savoirs du monde arabo-musulman à l’Occident
La deuxième question est celle de la transmission des savoirs grecs à l’Occident au Moyen Âge. Quels ont été les traducteurs et les passeurs de ces savoirs au monde latin ? Les arabo-musulmans ont-ils joué uniquement le rôle de relais ou bien ont-ils transformé le contenu et les données épistémologiques relatives à certaines branches du savoir ? Par ailleurs, les textes scientifiques et philosophiques arabes ont-ils joué un rôle dans l’essor culturel de l’Europe au Moyen Âge ? Leur influence a-t-elle été limitée, passagère et circonscrite dans le temps et l’espace ou a-t-elle contribué à modifier les méthodes d’approche des savoirs ? Ces questions somme toute classiques feront l’objet d’une mise au point scientifique à la lumière des travaux récents publiés sur le sujet.
Lire Aristote dans le texte de Platon. Averroès et la mutation de la médecine politique
Astronomie et médecine chez les penseurs latins de la fin du XIIIe siècle
Ramon Lull "arabicus christianus" : des armes matérielles aux armes intellectuelles
Débat
Grammaire ou choc des civilisations
Et, de fait, le succès public du livre de Samuel Huntington, The Clash of Civilization and the Remaking of World Order (traduction française chez Odile Jacob en 1997) a fortement pesé et pèse toujours dans le champ des études sur l’Islam et l’Occident. Cette grille de lecture repose sur une volonté de comparaison entre les civilisations définies principalement par certaines de leurs caractéristiques culturelles, en particulier religieuses. Les insuffisances de cette approche ont été à plusieurs reprises critiquées mais la thèse continue de séduire ceux qui manient aussi volontiers les concepts « d’identité », de « traditions » et de « racines » culturelles, invoqués afin d’analyser l’inégale prédisposition des civilisations à s’acheminer vers le « progrès » identifié à l’Occident. On s’interrogera sur ces notions, sur les difficultés posées par la quête des « origines », sur l’environnement intellectuel, politique et pour tout dire idéologique qui sous-tend ces travaux. Il en va là encore du métier d’historien et des relations que celui-ci entretient avec le monde contemporain.
Les sciences historiques dans la culture arabo-musulmane : héritage antique et élaborations nouvelles
L’Islam médiéval ou le miroir aux identités. Remarques sur une civilisation de la bigarrure
Du clash des civilisations au choc des incultures : comment en est-on arrivé là ?
Historiographie d’une évidence : la civilisation occidentale
Débat
L’historien, la demande sociale et la diffusion des savoirs
Pour de multiples raisons, liées au contexte international comme à la réalité sociologique de la société française, les questions traitées dans les trois premiers axes pour le Moyen Age ont des implications contemporaines. Sur les relations culturelles entre le monde arabo-musulman et l’Occident, la production et la diffusion des connaissances, leur vulgarisation, leur inscription dans les manuels scolaires constituent un enjeu fort pour les historiens de métier. Nous voudrions promouvoir dans le cadre de ce colloque un « détour réflexif » sur le métier d’historien (IHTP) et un débat collectif sur les liens entre recherche scientifique, diffusion des travaux de spécialistes dans l’enseignement secondaire et supérieur et transmission au plus grand public (aussi par le biais des différents medias), dès lors que l’on travaille sur des questions « sensibles ».
L’enseignement de l’histoire de l’Islam médiéval en France
Tzvetan TodorovAutour de son livre La peur des barbares
Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard
001 Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale : Ouverture du colloque par Makkram Abbès et Marina Mestre :
http://www.canal-u.tv/producteurs/ecole_normale_superieure_de_lyon/dossier_programmes/colloque_l_islam_et_l_occident_a_l_epoque_medievale_transmission_et_diffusion_des_savoirs/001_colloque_l_islam_et_l_occident_a_l_epoque_medievale
002 La question de l’hellénisation du Proche-Orient à l’époque médiévale
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Session La philosophie dans le monde arabo-musulman au Moyen Âge
Dimitri Gutas
Professeur de littérature et de civilisation arabes et gréco-arabes, Yale University
Dimitri Gutas is Professor of Classical Arabic studies and Graeco-Arabic studies at Yale University. He has worked extensively on the formation and development of the medieval Islamic intellectual tradition, with particular emphasis on its linguistic, social, and ideological aspects. He has written about the transmission of Greek scientific and philosophical works into the Islamic world through the momentous Graeco-Arabic translation movement in Baghdad from the eighth to the tenth centuries AD, in Greek Thought, Arabic Culture (London 1998), which has been translated into seven languages. He is also an authority on the Arabic philosophical tradition, in particular its greatest exponent, Ibn Sina (Avicenna), on whom he wrote Avicenna and the Aristotelian Tradition. Introduction to Reading Avicenna’s Philosophical Works (Leiden 1988). A collection of his articles is to be found in Greek Philosophers in the Arabic Tradition (Aldershot 2000). He continues to edit, with G. Endress of Bochum University, A Greek and Arabic Lexicon (Leiden 1992ff.). He is currently working on critical editions of Arabic translations of ancient Greek works, a translation of Ibn Sina’s works on the soul, and a general introduction to philosophy in the Islamic world.
Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard :
http://www.canal-u.tv/producteurs/ecole_normale_superieure_de_lyon/dossier_programmes/colloque_l_islam_et_l_occident_a_l_epoque_medievale_transmission_et_diffusion_des_savoirs/002_la_question_de_l_hellenisation_du_proche_orient_a_l_epoque_medievale
003 La circulation des sciences exactes produites en pays d’Islam vers l’Europe
, à partir de la fin du XIe siècle
Session La philosophie dans le monde arabo-musulman au Moyen Âge
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale
Après avoir présenté, brièvement, les sources préislamiques des sciences « exactes » qui commenceront à être produites en pays d’Islam à partir du dernier tiers du VIIIe siècle, puis les grandes orientations de ces sciences, leurs spécificités, et ce qui est considéré aujourd’hui comme leurs contributions les plus significatives, l’exposé abordera la question de la circulation partielle de ce savoir « savant » vers l’Europe médiévale à partir de la fin du XIe siècle.
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004 Avicenne et son emprise sur la pensée postérieure tant en terre d’Islam qu’en Occident
Session La philosophie dans le monde arabo-musulman au Moyen Âge
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Avicenne reconnaît Aristote comme une grande autorité, tant dans le domaine de la philosophie que des sciences. Cela ne l’emêche pas pour autant de le critiquer, surtout en indiquant qu’il ne se soit pas toujours clairement exprimé. Il n’a donc pas hésité à introduire à plusieurs égards d’importantes modifications, voire d’innovations réelles. En nous limitant à ses théories en métaphysique et psychologie, nous démontrerons qu’il a élaboré un système de pensée qui dépasse largement le cadre d’une simple transmission de la pensée du Stagirite, et, plus largement, de la pensée hellénistique. Tant dans le monde musulman post-Avicennien que dans la scholastique chrétienne on constatera l’influence énorme que ces théories innovatrices ont exercé.
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005 Débat La philosophie dans le monde arabo-musulman au Moyen Âge
Session La philosophie dans le monde arabo-musulman au Moyen Âge
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Dans son livre l’ Obtention du bonheur, al-Fârâbî (Xe siècle) présente la philosophie qui est d’après lui "la science suprême" et "la science la plus ancienne" comme le produit des Chaldéens (peuples d’Irak) transmis aux Egyptiens, puis aux Grecs, ensuite aux Syriaques, enfin aux Arabes. Cette présentation insiste sur la pérégrination des savoirs antiques dans différentes ères géographiques et linguistiques et sur leur appropriation par la culture arabo-musulmane à un moment donné de l’histoire. Certains affirment, toutefois, que la « falsafa ne coïncide pas totalement avec notre "philosophie" » (Rémi Brague, Au moyen du Moyen Âge, p. 238), et pensent que le travail des philosophes arabes serait dépourvu de ce qui caractérise celui des Grecs : la recherche libre du savoir. D’autres estiment que l’ère géographique dominée par la culture arabo-musulmane pendant le Moyen Âge serait restée faiblement hellénisée, donc étrangère aux dynamiques intellectuelles et scientifiques qui ont animé leurs prédécesseurs grecs. Al-Fârâbî était-il donc en droit de revendiquer l’appropriation des savoirs antiques ? Par ailleurs, les connaissances produites en terre d’islam en fait de sciences et de philosophies ont-elles été foncièrement différentes de ce qui est né en Grèce et de qui sera élaboré en Occident au Moyen Âge et plus tard ? Les spécialistes de la philosophie arabe du Moyen Âge sont invités à débattre de la nature et de l’ampleur des productions scientifiques et philosophiques qui ont eu lieu en terre d’islam à cette époque.
Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard :
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006 La logique d’Aristote et le modèle démonstratif chez les philosophes arabes classiques
Session Traduction, langage et pensée philosophique
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Les philosophes arabes comme Al Fârâbî, Avicenne et Averroès ont commenté abondamment la logique d’Aristote. Ils ont en particuler mis l’accent sur la démonstration comme modèle de connaissance. L’enjeu est de montrer que les opérations logiques relèvent essentiellement de la pratique syllogistique et impriment leurs marques aux différents domaines de la connaissance humaine. cette communication va s’attacher à rappeler la manière dont la logique d’Aristote a été contextualisée et comment, notamment, la langue philosophique arabe s’est enrichie de déterminations conceptuelles qui se sont révélées pertinentes pour élucider de nombreuses énigmes logiques
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007 Langue arabe et logique grecque
Session Traduction, langage et pensée philosophique
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
L’histoire du thème des rapports entre la langue arabe et la logique grecque est aussi ancien que le début des traductions du corpus du savoir grec à l’arabe. La fameuse controverse entre le grammairien al-Sirafi et le logicien Matta Ibn Yunus (320H = vers 930) rapportée par al-Tawhidi en a structuré par formulation. Depuis le XIXè siècle la tradition d’études européenne a traité des rapports de la langue arabe et de sa grammaire avec la logique aristotélicienne dans deux perspectives en apparence apposées mais en fait solidaires. L’une s’est efforcée d’établir l’influence de la l’ Organon sur l’œuvre des premiers grammairiens ; l’autre systématisant l’incompatibilité de l’Islam avec la philosophie et la rationalité opposa la logique grecque à la langue et la grammaire arabe. L’étude de cerains textes classiques tels que ceux d’al-Farabi ou d’al-Batalyawsi permet de réduire la trop grande part idéologique prise dans la présentation de ce thème dont les termes sont devenus les symboles d’une opposition irréductible entre l’ « occident » et l’Islam.
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008 Traduire et lire un texte scientifique
Session Traduction, langage et pensée philosophique
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Les traductions des textes mathématiques fait à Bagdad entre le VIIIéme et le Xéme siècle .
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009 En quel sens peut-on parler des racines d’une culture ?
Session Traduction, langage et pensée philosophique
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard :
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010 Débat autour de la session : Traduction, langage et pensée philosophique
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
La transmission des textes pose bien évidemment des problèmes cruciaux de traduction. Sur cette question, et dans la lignée des auteurs du XIXe siècle, des chercheurs écrivent aujourd’hui que les langues sont inégalement capables d’absorber puis de véhiculer la philosophie et la pensée scientifique. Cela impliquerait que certains peuples et nations seraient, du fait même de leurs systèmes linguistiques, réfractaires à la réception de la science. Ainsi, parce qu’elle serait essentiellement poétique ou de nature « religieuse » (S. Gouguenheim, Aristote au Mont Saint Michel, p. 136), la langue arabe serait incapable d’être le véhicule de notions abstraites et de raisonnements élaborés. Les intervenants sont invités à débattre des rapports entre langue et pensée et des différentes formes d’expression des savoirs scientifiques.
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011 Lire Aristote dans le texte de Platon.
Averroès et la mutation de la médecine politique
Session La transmission des savoirs du monde arabo-musulman à l’Occident
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Lorsqu’il ouvre sa Paraphrase de la République de Platon, Averroès signale qu’il n’a utilisé le texte de Platon que pour pallier l’absence de celui d’Aristote, dont il voulait commenter La Politique. Averroès va donc devoir reconstituer dans sa lecture de Platon un Aristote hypothétique, et cette opération de palimpseste conceptuel le conduit à déplacer délibérément le sens de l’analogie médico-politique qui se trouve effectivement dans la République. Recodant ainsi finement le platonisme de la République pour y loger l’aristotélisme dont il a besoin, Averroès inaugure un usage de l’analogie médico-politique qui jouera un rôle décisif dans la naissance de la science politique moderne.
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• Résumé
• Auteurs
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012 Astronomie et médecine chez les penseurs latins de la fin du XIIIe siècle
Session La transmission des savoirs du monde arabo-musulman à l’Occident
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Longtemps ignorée par les latins, la pensée aristotélicienne connaît un essor considérable à la fin du moyen âge, suite aux traductions de l’ensemble des œuvres du Stagirite. Cependant, la pensée de celui que l’on nomme « le Philosophe » a connu nombre de mutations entre la période hellénistique et le XIIème siècle, essentiellement dues à la masse des commentaires arabes qui ont contribué à véhiculer et faire vivre l’aristotélisme. C’est ainsi que, sous le nom d’ « Aristote », les penseurs chrétiens reçoivent une pensée complexe qui a en réalité aussi pour nom « Avicenne » ou « Averroès ». Nous tenterons de voir, à partir de quelques exemples tirés de l’astrologie – vocable désignant aussi l’astronomie – et de la médecine, comment l’aristotélisme de la fin du moyen âge latin se donne avant tout comme une doctrine hybride, née du dialogue entre les visions du monde grecque, arabe et latine.
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014 Débat : La transmission des savoirs du monde arabo-musulman à l’Occident
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
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015 Les sciences historiques dans la culture arabo-musulmane
héritage antique et élaborations nouvelles
Session Grammaire ou choc des civilisations ?
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Quand on parle des sciences arabes héritées des Grecs, on y inclut généralement les sciences dites « philosophiques », en ne prêtant guère attention à la très grande diversité des autres savoirs et écrits littéraires ou religieux, dont le Fihrist d’Ibn al-Nadîm rend compte d’une manière extrêmement suggestive. En ce qui concerne les sciences historiques, l’hypothèse généralement admise est qu’il s’agit d’une création purement arabe, en rapport avec les besoins des sciences religieuses et les nécessités de la construction de l’État islamique. Or, des preuves convergentes, bien qu’indirectes, montrent des liens très étroits entre l’historiographe arabe des deux premiers siècles de l’hégire et les conceptions générales, les méthodes et les genres historiographiques cultivés à Byzance à la veille de l’apparition de l’islam. L’objet de cette communication est de donner un bref aperçu de ces preuves, tout en indiquant en quel sens l’historiographe arabe de l’époque en question s’est servi de cet héritage byzantin, en le rendant parfois méconnaissable, et en lui apportant de nouvelles élaborations tant sur le plan des approches et des méthodes que sur celui de la théorisation religieuse de l’histoire.
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016 L’Islam médiéval ou le miroir aux identités. Remarques sur une civilisation de la bigarrure
Session Grammaire ou choc des civilisations ?
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Un peuple, une langue, une religion. Les monades ont quelque chose de rassurant que n’ont pas les organismes complexes. La confusion du monde islamique avec les seuls pays de langue arabe (quand, par exemple, près de 40 % des musulmans d’aujourd’hui vivent dans le monde indien) et la réduction de l’Islam à l’unique champ de la religion musulmane, sont sans doute les deux certitudes les mieux partagées par ceux que l’Islam inquiète et ceux qui entendent le défendre sur le terrain des luttes politiques. Elles ont, pour les uns comme pour les autres, l’utilité de ramener un passé devenu difficilement compréhensible à quelques identités immédiatement saisissables, sans angle ni faille tant elles ont été réifiées par les discours et les luttes qui ont accompagné, au XXe siècle, la sortie des empires.
Même le chapitre longtemps consensuel de la coexistence confessionnelle, celui de l’Andalousie de la convivència, a volé en éclat : on n’y voit plus qu’une oppression habillée par le droit ou, à l’inverse, une bienveillance bafouée et depuis détrompée. Aussi l’air du temps ne devait pas non plus épargner l’histoire des idées et de la transmission des savoirs, soumise au jeu de massacre des identités. La transmission de l’héritage grec ne serait ni l’œuvre des musulmans (puisque bon nombre de traducteurs étaient chrétiens), ni l’accomplissement des Arabes (puisque les mêmes étaient issus de la population autochtone de l’Iraq). Le roi est nu et l’Islam médiéval, privé du dernier des atours que l’opinion commune voulait bien encore lui prêter. C’est qu’il nous est devenu difficile aujourd’hui d’admettre qu’une société ait pu faire sa richesse de l’infinie diversité des peuples rassemblés sous sa Loi. Difficile, de comprendre une société qui leur attribuait un génie propre et, partant, des domaines particuliers d’excellence ; où la non-appartenance au groupe dominant (au regard du nombre, de la Loi ou de la culture majoritaire) était une voie d’accès privilégiée à la société politique ; où l’allochtonie était la clé du pouvoir. Jusqu’au XIXe siècle, ce qui donna une unité de civilisation au monde de l’Islam fut sans aucun doute cette complexe machinerie sociale, fondée sur l’ajustement des différences. L’Islam, civilisation de la bigarrure, n’est décidément pas soluble dans l’alternative de l’identité et du métissage.
Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard :
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017 Du clash des civilisations au choc des incultures : comment en est-on arrivé là ?
Session Grammaire ou choc des civilisations ?
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
La guerre du Golfe en 1991, puis le 11-9-2001 ont réintroduit la dimension pulsionnelle dans des inconscients collectifs nourris des siècles durant par les ingrédients inusables de la guerre des Dieux ou du choc des civilisations. Entre temps, à l’orée des années soixante, un apurement des passions collectives s’était amorcé, un horizon historique en commun se forgeait et l’idée d’une convergence entre « grandes civilisations » s’acclimatait en profondeur.
Il s’agira pour nous non pas de faire un énième procès des protagonistes de ce réveil de représentations qu’on croyait (à tort) englouties, mais de cerner les points de résistance, sur lesquels rebondit cette altercation immémoriale entre « Orient » et « Occident ». Bref d’aller voir là où cela fait mal pour les uns comme pour les autres. On insistera en particulier sur la difficulté, de par et d’autre de la Méditerranée, à donner un nom à l’autre, qui fasse l’économie des vieilles ou plus neuves passions déformantes. D’un côté, on en reste encore à l’Oriental, l’homo arabicus, l’homo islamicus, le descendant déchu d’une vieille civilisation incapable de se moderniser autrement qu’en surface. De l’autre, on stigmatise le descendant des croisades et du colonialisme ou l’individu hypermoderne d’une société désenchantée qui a troqué l’avoir contre le sens, etc…C’est bien par défaut de clarification dans l’exercice de nomination de l’autre qu’on se remet à s’invectiver en sollicitant les Dieux et des appartenances culturelles anachroniques brandies comme des essences dépourvues de toute historicité.
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018 Historiographie d’une évidence : la civilisation occidentale
Session Grammaire ou choc des civilisations ?
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Le concept de civilisation de l’Occident médiéval est utilisé de manière récurrente dans la recherche et dans l’enseignement en France tout au long du XXe siècle. Sous son aspect d’évidence dans le vocabulaire historique, ce terme renvoie néanmoins à des conceptions très différentes de l’histoire culturelle et économique. Tout comme le terme de civilisation, celui d’Occident, est porteur d’un ethno-centrisme et d’un jugement de valeur qui le rend très problématique et dont les implications sont trop rarement explicitées et réfléchies par les historiens. Il s’agira donc ici de proposer une analyse des usages de ces termes dans l’historiographie française pour mieux en cerner les limites et les apories.
La figure tutélaire et référentielle de la « civilisation » en histoire est Fernand Braudel. Depuis son ouvrage Grammaire des civilisations, qui s’inscrit pourtant dans un contexte historiographiques des années 1920-1930, l’oeuvre braudélienne fait office de garantie pour des usages multiples, flous et parfois contradictoires de ce thème dans différentes traditions historiographiques françaises. Les grandes entreprises éditoriales d’Histoire des civilisations, dans les années 1960-1970, ont popularisé et diffusé ce terme. Au cours des années 1980-1990, il se fait moins présent sous l’influence notamment de l’anthropologie. Or depuis quelques années, à la suite de la mode huntingtonienne dans le monde anglo-saxon, l’« Occident » et la « civilisation » reviennent en force dans le discours politique et aussi dans de nombreux ouvrages d’historiens.
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019 Débat : Grammaire ou choc des civilisations ?
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
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020 L’enseignement de l’histoire de l’Islam médiéval en France
Session L’historien, la demande sociale et la diffusion des savoirs.
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
On s’interrogera sur les critiques formulées par certains intellectuels contre l’enseignement secondaire soupçonné d’« islamophilie ». Une lecture attentive des programmes actuels et futurs ne permet d’asseoir un telle critique qui, en outre, attribue à l’enseignement de l’histoire le devoir d’évaluer les « civilisations », ce qui ne va pas de soi. En revanche, on montrera que l’enseignement de l’histoire de l’Islam médiéval dans le second degré pose des problèmes, communs à d’autres thèmes. On suggérera des solutions permettant d’y remédier grâce à une collaboration renforcée entre les spécialistes universitaires de cette histoire et les enseignants d’histoire-géographie du second degré. Une pratique historienne rigoureuse, en prise avec les positionnements post-braudéliens qui sont ceux de la recherche actuelle la plus à jour, permettrait en effet de dépasser nombre de difficultés soulevées par l’enseignement de l’histoire de l’Islam médiéval.
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021 Tzvetan Todorov Autour de son livre La peur des barbares
Session L’historien, la demande sociale et la diffusion des savoirs.
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard :
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Ouverture du colloque par Makkram Abbès et Marina Mestre
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Organisé par les laboratoires Triangle Action, discours, pensée politique et économique (UMR 5206), Cerphi Centre d’Etudes en Rhétorique, Philosophie et Histoire des Idées, Ciham Centre Interuniversitaire d’Histoire et d’Archéologie Médiévales à l’Ecole normale supérieure Lettres et sciences humaines, ce colloque international est conçu comme un moment de débat scientifique et d’échanges sur les enjeux sociaux de l’écriture de l’histoire, dès lors que l’on traite du monde arabo-musulman, de ses rapports avec les sociétés occidentales et, plus particulièrement, de la transmission des savoirs entre les deux mondes au Moyen Âge. Dans le cadre de ce colloque, nous souhaitons discuter des questions suivantes :
La philosophie dans le monde arabo-musulman au Moyen Âge
Dans son livre l’ Obtention du bonheur, al-Fârâbî (Xe siècle) présente la philosophie qui est d’après lui "la science suprême" et "la science la plus ancienne" comme le produit des Chaldéens (peuples d’Irak) transmis aux Egyptiens, puis aux Grecs, ensuite aux Syriaques, enfin aux Arabes. Cette présentation insiste sur la pérégrination des savoirs antiques dans différentes ères géographiques et linguistiques et sur leur appropriation par la culture arabo-musulmane à un moment donné de l’histoire. Certains affirment, toutefois, que la « falsafa ne coïncide pas totalement avec notre "philosophie" » (Rémi Brague, Au moyen du Moyen Âge, p. 238), et pensent que le travail des philosophes arabes serait dépourvu de ce qui caractérise celui des Grecs : la recherche libre du savoir. D’autres estiment que l’ère géographique dominée par la culture arabo-musulmane pendant le Moyen Âge serait restée faiblement hellénisée, donc étrangère aux dynamiques intellectuelles et scientifiques qui ont animé leurs prédécesseurs grecs. Al-Fârâbî était-il donc en droit de revendiquer l’appropriation des savoirs antiques ? Par ailleurs, les connaissances produites en terre d’islam en fait de sciences et de philosophies ont-elles été foncièrement différentes de ce qui est né en Grèce et de qui sera élaboré en Occident au Moyen Âge et plus tard ? Les spécialistes de la philosophie arabe du Moyen Âge sont invités à débattre de la nature et de l’ampleur des productions scientifiques et philosophiques qui ont eu lieu en terre d’islam à cette époque.
La question de l’hellénisation du Proche-Orient à l’époque médiévale
La circulation des sciences "exactes" produites en pays d’Islam vers l’Europe, à partir de la fin du XIe siècle
Avicenne et son emprise sur la pensée postérieure, tant en terre d’Islam qu’en Occident
Débat
Traduction, langage et pensée philosophiques
La transmission des textes pose bien évidemment des problèmes cruciaux de traduction. Sur cette question, et dans la lignée des auteurs du XIXe siècle, des chercheurs écrivent aujourd’hui que les langues sont inégalement capables d’absorber puis de véhiculer la philosophie et la pensée scientifique. Cela impliquerait que certains peuples et nations seraient, du fait même de leurs systèmes linguistiques, réfractaires à la réception de la science. Ainsi, parce qu’elle serait essentiellement poétique ou de nature « religieuse » (S. Gouguenheim, Aristote au Mont Saint Michel, p. 136), la langue arabe serait incapable d’être le véhicule de notions abstraites et de raisonnements élaborés. Les intervenants sont invités à débattre des rapports entre langue et pensée et des différentes formes d’expression des savoirs scientifiques.
La logique d’Aristote et le modèle démonstratif chez les philosophes arabes classiques
Langue arabe et logique grecque
Traduire et lire un texte scientifique
En quel sens peut-on parler des racines d’une culture ?
Débat
La transmission des savoirs du monde arabo-musulman à l’Occident
La deuxième question est celle de la transmission des savoirs grecs à l’Occident au Moyen Âge. Quels ont été les traducteurs et les passeurs de ces savoirs au monde latin ? Les arabo-musulmans ont-ils joué uniquement le rôle de relais ou bien ont-ils transformé le contenu et les données épistémologiques relatives à certaines branches du savoir ? Par ailleurs, les textes scientifiques et philosophiques arabes ont-ils joué un rôle dans l’essor culturel de l’Europe au Moyen Âge ? Leur influence a-t-elle été limitée, passagère et circonscrite dans le temps et l’espace ou a-t-elle contribué à modifier les méthodes d’approche des savoirs ? Ces questions somme toute classiques feront l’objet d’une mise au point scientifique à la lumière des travaux récents publiés sur le sujet.
Lire Aristote dans le texte de Platon. Averroès et la mutation de la médecine politique
Astronomie et médecine chez les penseurs latins de la fin du XIIIe siècle
Ramon Lull "arabicus christianus" : des armes matérielles aux armes intellectuelles
Débat
Grammaire ou choc des civilisations
Et, de fait, le succès public du livre de Samuel Huntington, The Clash of Civilization and the Remaking of World Order (traduction française chez Odile Jacob en 1997) a fortement pesé et pèse toujours dans le champ des études sur l’Islam et l’Occident. Cette grille de lecture repose sur une volonté de comparaison entre les civilisations définies principalement par certaines de leurs caractéristiques culturelles, en particulier religieuses. Les insuffisances de cette approche ont été à plusieurs reprises critiquées mais la thèse continue de séduire ceux qui manient aussi volontiers les concepts « d’identité », de « traditions » et de « racines » culturelles, invoqués afin d’analyser l’inégale prédisposition des civilisations à s’acheminer vers le « progrès » identifié à l’Occident. On s’interrogera sur ces notions, sur les difficultés posées par la quête des « origines », sur l’environnement intellectuel, politique et pour tout dire idéologique qui sous-tend ces travaux. Il en va là encore du métier d’historien et des relations que celui-ci entretient avec le monde contemporain.
Les sciences historiques dans la culture arabo-musulmane : héritage antique et élaborations nouvelles
L’Islam médiéval ou le miroir aux identités. Remarques sur une civilisation de la bigarrure
Du clash des civilisations au choc des incultures : comment en est-on arrivé là ?
Historiographie d’une évidence : la civilisation occidentale
Débat
L’historien, la demande sociale et la diffusion des savoirs
Pour de multiples raisons, liées au contexte international comme à la réalité sociologique de la société française, les questions traitées dans les trois premiers axes pour le Moyen Age ont des implications contemporaines. Sur les relations culturelles entre le monde arabo-musulman et l’Occident, la production et la diffusion des connaissances, leur vulgarisation, leur inscription dans les manuels scolaires constituent un enjeu fort pour les historiens de métier. Nous voudrions promouvoir dans le cadre de ce colloque un « détour réflexif » sur le métier d’historien (IHTP) et un débat collectif sur les liens entre recherche scientifique, diffusion des travaux de spécialistes dans l’enseignement secondaire et supérieur et transmission au plus grand public (aussi par le biais des différents medias), dès lors que l’on travaille sur des questions « sensibles ».
L’enseignement de l’histoire de l’Islam médiéval en France
Tzvetan TodorovAutour de son livre La peur des barbares
Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard
001 Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale : Ouverture du colloque par Makkram Abbès et Marina Mestre :
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002 La question de l’hellénisation du Proche-Orient à l’époque médiévale
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Session La philosophie dans le monde arabo-musulman au Moyen Âge
Dimitri Gutas
Professeur de littérature et de civilisation arabes et gréco-arabes, Yale University
Dimitri Gutas is Professor of Classical Arabic studies and Graeco-Arabic studies at Yale University. He has worked extensively on the formation and development of the medieval Islamic intellectual tradition, with particular emphasis on its linguistic, social, and ideological aspects. He has written about the transmission of Greek scientific and philosophical works into the Islamic world through the momentous Graeco-Arabic translation movement in Baghdad from the eighth to the tenth centuries AD, in Greek Thought, Arabic Culture (London 1998), which has been translated into seven languages. He is also an authority on the Arabic philosophical tradition, in particular its greatest exponent, Ibn Sina (Avicenna), on whom he wrote Avicenna and the Aristotelian Tradition. Introduction to Reading Avicenna’s Philosophical Works (Leiden 1988). A collection of his articles is to be found in Greek Philosophers in the Arabic Tradition (Aldershot 2000). He continues to edit, with G. Endress of Bochum University, A Greek and Arabic Lexicon (Leiden 1992ff.). He is currently working on critical editions of Arabic translations of ancient Greek works, a translation of Ibn Sina’s works on the soul, and a general introduction to philosophy in the Islamic world.
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003 La circulation des sciences exactes produites en pays d’Islam vers l’Europe
, à partir de la fin du XIe siècle
Session La philosophie dans le monde arabo-musulman au Moyen Âge
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale
Après avoir présenté, brièvement, les sources préislamiques des sciences « exactes » qui commenceront à être produites en pays d’Islam à partir du dernier tiers du VIIIe siècle, puis les grandes orientations de ces sciences, leurs spécificités, et ce qui est considéré aujourd’hui comme leurs contributions les plus significatives, l’exposé abordera la question de la circulation partielle de ce savoir « savant » vers l’Europe médiévale à partir de la fin du XIe siècle.
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004 Avicenne et son emprise sur la pensée postérieure tant en terre d’Islam qu’en Occident
Session La philosophie dans le monde arabo-musulman au Moyen Âge
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Avicenne reconnaît Aristote comme une grande autorité, tant dans le domaine de la philosophie que des sciences. Cela ne l’emêche pas pour autant de le critiquer, surtout en indiquant qu’il ne se soit pas toujours clairement exprimé. Il n’a donc pas hésité à introduire à plusieurs égards d’importantes modifications, voire d’innovations réelles. En nous limitant à ses théories en métaphysique et psychologie, nous démontrerons qu’il a élaboré un système de pensée qui dépasse largement le cadre d’une simple transmission de la pensée du Stagirite, et, plus largement, de la pensée hellénistique. Tant dans le monde musulman post-Avicennien que dans la scholastique chrétienne on constatera l’influence énorme que ces théories innovatrices ont exercé.
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005 Débat La philosophie dans le monde arabo-musulman au Moyen Âge
Session La philosophie dans le monde arabo-musulman au Moyen Âge
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Dans son livre l’ Obtention du bonheur, al-Fârâbî (Xe siècle) présente la philosophie qui est d’après lui "la science suprême" et "la science la plus ancienne" comme le produit des Chaldéens (peuples d’Irak) transmis aux Egyptiens, puis aux Grecs, ensuite aux Syriaques, enfin aux Arabes. Cette présentation insiste sur la pérégrination des savoirs antiques dans différentes ères géographiques et linguistiques et sur leur appropriation par la culture arabo-musulmane à un moment donné de l’histoire. Certains affirment, toutefois, que la « falsafa ne coïncide pas totalement avec notre "philosophie" » (Rémi Brague, Au moyen du Moyen Âge, p. 238), et pensent que le travail des philosophes arabes serait dépourvu de ce qui caractérise celui des Grecs : la recherche libre du savoir. D’autres estiment que l’ère géographique dominée par la culture arabo-musulmane pendant le Moyen Âge serait restée faiblement hellénisée, donc étrangère aux dynamiques intellectuelles et scientifiques qui ont animé leurs prédécesseurs grecs. Al-Fârâbî était-il donc en droit de revendiquer l’appropriation des savoirs antiques ? Par ailleurs, les connaissances produites en terre d’islam en fait de sciences et de philosophies ont-elles été foncièrement différentes de ce qui est né en Grèce et de qui sera élaboré en Occident au Moyen Âge et plus tard ? Les spécialistes de la philosophie arabe du Moyen Âge sont invités à débattre de la nature et de l’ampleur des productions scientifiques et philosophiques qui ont eu lieu en terre d’islam à cette époque.
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006 La logique d’Aristote et le modèle démonstratif chez les philosophes arabes classiques
Session Traduction, langage et pensée philosophique
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Les philosophes arabes comme Al Fârâbî, Avicenne et Averroès ont commenté abondamment la logique d’Aristote. Ils ont en particuler mis l’accent sur la démonstration comme modèle de connaissance. L’enjeu est de montrer que les opérations logiques relèvent essentiellement de la pratique syllogistique et impriment leurs marques aux différents domaines de la connaissance humaine. cette communication va s’attacher à rappeler la manière dont la logique d’Aristote a été contextualisée et comment, notamment, la langue philosophique arabe s’est enrichie de déterminations conceptuelles qui se sont révélées pertinentes pour élucider de nombreuses énigmes logiques
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007 Langue arabe et logique grecque
Session Traduction, langage et pensée philosophique
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
L’histoire du thème des rapports entre la langue arabe et la logique grecque est aussi ancien que le début des traductions du corpus du savoir grec à l’arabe. La fameuse controverse entre le grammairien al-Sirafi et le logicien Matta Ibn Yunus (320H = vers 930) rapportée par al-Tawhidi en a structuré par formulation. Depuis le XIXè siècle la tradition d’études européenne a traité des rapports de la langue arabe et de sa grammaire avec la logique aristotélicienne dans deux perspectives en apparence apposées mais en fait solidaires. L’une s’est efforcée d’établir l’influence de la l’ Organon sur l’œuvre des premiers grammairiens ; l’autre systématisant l’incompatibilité de l’Islam avec la philosophie et la rationalité opposa la logique grecque à la langue et la grammaire arabe. L’étude de cerains textes classiques tels que ceux d’al-Farabi ou d’al-Batalyawsi permet de réduire la trop grande part idéologique prise dans la présentation de ce thème dont les termes sont devenus les symboles d’une opposition irréductible entre l’ « occident » et l’Islam.
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008 Traduire et lire un texte scientifique
Session Traduction, langage et pensée philosophique
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Les traductions des textes mathématiques fait à Bagdad entre le VIIIéme et le Xéme siècle .
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009 En quel sens peut-on parler des racines d’une culture ?
Session Traduction, langage et pensée philosophique
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard :
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010 Débat autour de la session : Traduction, langage et pensée philosophique
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
La transmission des textes pose bien évidemment des problèmes cruciaux de traduction. Sur cette question, et dans la lignée des auteurs du XIXe siècle, des chercheurs écrivent aujourd’hui que les langues sont inégalement capables d’absorber puis de véhiculer la philosophie et la pensée scientifique. Cela impliquerait que certains peuples et nations seraient, du fait même de leurs systèmes linguistiques, réfractaires à la réception de la science. Ainsi, parce qu’elle serait essentiellement poétique ou de nature « religieuse » (S. Gouguenheim, Aristote au Mont Saint Michel, p. 136), la langue arabe serait incapable d’être le véhicule de notions abstraites et de raisonnements élaborés. Les intervenants sont invités à débattre des rapports entre langue et pensée et des différentes formes d’expression des savoirs scientifiques.
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011 Lire Aristote dans le texte de Platon.
Averroès et la mutation de la médecine politique
Session La transmission des savoirs du monde arabo-musulman à l’Occident
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Lorsqu’il ouvre sa Paraphrase de la République de Platon, Averroès signale qu’il n’a utilisé le texte de Platon que pour pallier l’absence de celui d’Aristote, dont il voulait commenter La Politique. Averroès va donc devoir reconstituer dans sa lecture de Platon un Aristote hypothétique, et cette opération de palimpseste conceptuel le conduit à déplacer délibérément le sens de l’analogie médico-politique qui se trouve effectivement dans la République. Recodant ainsi finement le platonisme de la République pour y loger l’aristotélisme dont il a besoin, Averroès inaugure un usage de l’analogie médico-politique qui jouera un rôle décisif dans la naissance de la science politique moderne.
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• Résumé
• Auteurs
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012 Astronomie et médecine chez les penseurs latins de la fin du XIIIe siècle
Session La transmission des savoirs du monde arabo-musulman à l’Occident
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Longtemps ignorée par les latins, la pensée aristotélicienne connaît un essor considérable à la fin du moyen âge, suite aux traductions de l’ensemble des œuvres du Stagirite. Cependant, la pensée de celui que l’on nomme « le Philosophe » a connu nombre de mutations entre la période hellénistique et le XIIème siècle, essentiellement dues à la masse des commentaires arabes qui ont contribué à véhiculer et faire vivre l’aristotélisme. C’est ainsi que, sous le nom d’ « Aristote », les penseurs chrétiens reçoivent une pensée complexe qui a en réalité aussi pour nom « Avicenne » ou « Averroès ». Nous tenterons de voir, à partir de quelques exemples tirés de l’astrologie – vocable désignant aussi l’astronomie – et de la médecine, comment l’aristotélisme de la fin du moyen âge latin se donne avant tout comme une doctrine hybride, née du dialogue entre les visions du monde grecque, arabe et latine.
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014 Débat : La transmission des savoirs du monde arabo-musulman à l’Occident
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015 Les sciences historiques dans la culture arabo-musulmane
héritage antique et élaborations nouvelles
Session Grammaire ou choc des civilisations ?
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Quand on parle des sciences arabes héritées des Grecs, on y inclut généralement les sciences dites « philosophiques », en ne prêtant guère attention à la très grande diversité des autres savoirs et écrits littéraires ou religieux, dont le Fihrist d’Ibn al-Nadîm rend compte d’une manière extrêmement suggestive. En ce qui concerne les sciences historiques, l’hypothèse généralement admise est qu’il s’agit d’une création purement arabe, en rapport avec les besoins des sciences religieuses et les nécessités de la construction de l’État islamique. Or, des preuves convergentes, bien qu’indirectes, montrent des liens très étroits entre l’historiographe arabe des deux premiers siècles de l’hégire et les conceptions générales, les méthodes et les genres historiographiques cultivés à Byzance à la veille de l’apparition de l’islam. L’objet de cette communication est de donner un bref aperçu de ces preuves, tout en indiquant en quel sens l’historiographe arabe de l’époque en question s’est servi de cet héritage byzantin, en le rendant parfois méconnaissable, et en lui apportant de nouvelles élaborations tant sur le plan des approches et des méthodes que sur celui de la théorisation religieuse de l’histoire.
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016 L’Islam médiéval ou le miroir aux identités. Remarques sur une civilisation de la bigarrure
Session Grammaire ou choc des civilisations ?
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Un peuple, une langue, une religion. Les monades ont quelque chose de rassurant que n’ont pas les organismes complexes. La confusion du monde islamique avec les seuls pays de langue arabe (quand, par exemple, près de 40 % des musulmans d’aujourd’hui vivent dans le monde indien) et la réduction de l’Islam à l’unique champ de la religion musulmane, sont sans doute les deux certitudes les mieux partagées par ceux que l’Islam inquiète et ceux qui entendent le défendre sur le terrain des luttes politiques. Elles ont, pour les uns comme pour les autres, l’utilité de ramener un passé devenu difficilement compréhensible à quelques identités immédiatement saisissables, sans angle ni faille tant elles ont été réifiées par les discours et les luttes qui ont accompagné, au XXe siècle, la sortie des empires.
Même le chapitre longtemps consensuel de la coexistence confessionnelle, celui de l’Andalousie de la convivència, a volé en éclat : on n’y voit plus qu’une oppression habillée par le droit ou, à l’inverse, une bienveillance bafouée et depuis détrompée. Aussi l’air du temps ne devait pas non plus épargner l’histoire des idées et de la transmission des savoirs, soumise au jeu de massacre des identités. La transmission de l’héritage grec ne serait ni l’œuvre des musulmans (puisque bon nombre de traducteurs étaient chrétiens), ni l’accomplissement des Arabes (puisque les mêmes étaient issus de la population autochtone de l’Iraq). Le roi est nu et l’Islam médiéval, privé du dernier des atours que l’opinion commune voulait bien encore lui prêter. C’est qu’il nous est devenu difficile aujourd’hui d’admettre qu’une société ait pu faire sa richesse de l’infinie diversité des peuples rassemblés sous sa Loi. Difficile, de comprendre une société qui leur attribuait un génie propre et, partant, des domaines particuliers d’excellence ; où la non-appartenance au groupe dominant (au regard du nombre, de la Loi ou de la culture majoritaire) était une voie d’accès privilégiée à la société politique ; où l’allochtonie était la clé du pouvoir. Jusqu’au XIXe siècle, ce qui donna une unité de civilisation au monde de l’Islam fut sans aucun doute cette complexe machinerie sociale, fondée sur l’ajustement des différences. L’Islam, civilisation de la bigarrure, n’est décidément pas soluble dans l’alternative de l’identité et du métissage.
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017 Du clash des civilisations au choc des incultures : comment en est-on arrivé là ?
Session Grammaire ou choc des civilisations ?
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
La guerre du Golfe en 1991, puis le 11-9-2001 ont réintroduit la dimension pulsionnelle dans des inconscients collectifs nourris des siècles durant par les ingrédients inusables de la guerre des Dieux ou du choc des civilisations. Entre temps, à l’orée des années soixante, un apurement des passions collectives s’était amorcé, un horizon historique en commun se forgeait et l’idée d’une convergence entre « grandes civilisations » s’acclimatait en profondeur.
Il s’agira pour nous non pas de faire un énième procès des protagonistes de ce réveil de représentations qu’on croyait (à tort) englouties, mais de cerner les points de résistance, sur lesquels rebondit cette altercation immémoriale entre « Orient » et « Occident ». Bref d’aller voir là où cela fait mal pour les uns comme pour les autres. On insistera en particulier sur la difficulté, de par et d’autre de la Méditerranée, à donner un nom à l’autre, qui fasse l’économie des vieilles ou plus neuves passions déformantes. D’un côté, on en reste encore à l’Oriental, l’homo arabicus, l’homo islamicus, le descendant déchu d’une vieille civilisation incapable de se moderniser autrement qu’en surface. De l’autre, on stigmatise le descendant des croisades et du colonialisme ou l’individu hypermoderne d’une société désenchantée qui a troqué l’avoir contre le sens, etc…C’est bien par défaut de clarification dans l’exercice de nomination de l’autre qu’on se remet à s’invectiver en sollicitant les Dieux et des appartenances culturelles anachroniques brandies comme des essences dépourvues de toute historicité.
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018 Historiographie d’une évidence : la civilisation occidentale
Session Grammaire ou choc des civilisations ?
Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009)
Le concept de civilisation de l’Occident médiéval est utilisé de manière récurrente dans la recherche et dans l’enseignement en France tout au long du XXe siècle. Sous son aspect d’évidence dans le vocabulaire historique, ce terme renvoie néanmoins à des conceptions très différentes de l’histoire culturelle et économique. Tout comme le terme de civilisation, celui d’Occident, est porteur d’un ethno-centrisme et d’un jugement de valeur qui le rend très problématique et dont les implications sont trop rarement explicitées et réfléchies par les historiens. Il s’agira donc ici de proposer une analyse des usages de ces termes dans l’historiographie française pour mieux en cerner les limites et les apories.
La figure tutélaire et référentielle de la « civilisation » en histoire est Fernand Braudel. Depuis son ouvrage Grammaire des civilisations, qui s’inscrit pourtant dans un contexte historiographiques des années 1920-1930, l’oeuvre braudélienne fait office de garantie pour des usages multiples, flous et parfois contradictoires de ce thème dans différentes traditions historiographiques françaises. Les grandes entreprises éditoriales d’Histoire des civilisations, dans les années 1960-1970, ont popularisé et diffusé ce terme. Au cours des années 1980-1990, il se fait moins présent sous l’influence notamment de l’anthropologie. Or depuis quelques années, à la suite de la mode huntingtonienne dans le monde anglo-saxon, l’« Occident » et la « civilisation » reviennent en force dans le discours politique et aussi dans de nombreux ouvrages d’historiens.
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019 Débat : Grammaire ou choc des civilisations ?
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020 L’enseignement de l’histoire de l’Islam médiéval en France
Session L’historien, la demande sociale et la diffusion des savoirs.
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On s’interrogera sur les critiques formulées par certains intellectuels contre l’enseignement secondaire soupçonné d’« islamophilie ». Une lecture attentive des programmes actuels et futurs ne permet d’asseoir un telle critique qui, en outre, attribue à l’enseignement de l’histoire le devoir d’évaluer les « civilisations », ce qui ne va pas de soi. En revanche, on montrera que l’enseignement de l’histoire de l’Islam médiéval dans le second degré pose des problèmes, communs à d’autres thèmes. On suggérera des solutions permettant d’y remédier grâce à une collaboration renforcée entre les spécialistes universitaires de cette histoire et les enseignants d’histoire-géographie du second degré. Une pratique historienne rigoureuse, en prise avec les positionnements post-braudéliens qui sont ceux de la recherche actuelle la plus à jour, permettrait en effet de dépasser nombre de difficultés soulevées par l’enseignement de l’histoire de l’Islam médiéval.
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021 Tzvetan Todorov Autour de son livre La peur des barbares
Session L’historien, la demande sociale et la diffusion des savoirs.
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Jeu 22 Mar - 13:07 par rayyan